Where are you? => In Nobody Land

Vous ne trouverez en ce lieu que délires et idées sensées, à vous de faire le tri.
Croire que vous sortirez d’ici enrichis n’est pas une erreur hors matériellement parlant
Vous êtes dans un morceau d’éternité dédié à ce que nous sommes
: RIEN

Ici veut se reposer the Men at Work

Vous qui passez pour me voir
Ou
Peut être me dire bonsoir
Ou
Bonjour même le soir

Je me ferai un devoir
A
Répondre sans sursoir
A
Votre quête du Savoir

Qui suis-je?.........................................Moi
D'où vient le vent?.............................Ca dépend
Qui a-t-il après l'infini?.....................Rien
Qui a-t-il eu avant le Big Bang?.......Nous

samedi 14 novembre 2009

S’exprimer ou communiquer voila la vraie question.

Tels les nouveaux nés, nous ressentons tous un besoin plus ou moins fort d'exprimer que nous existons mais aussi que nous cherchons quelle est notre place dans le monde ou tout simplement dans une conversation.

Les autistes n’ont pas ce problème, tant qu’on ne cherche pas à leur faire intégrer Notre monde. Le leur est plein d’abstractions, peuplé de toutes les connaissances qui suffisent à leur besoin et bordé des peurs de Notre monde. Ils savent se créer un espace à eux qui leur suffit et où nous n’avons pas notre place. Leurs seuls besoins de communiquer ne sont qu’utilitaires.
Les muets remplacent notre besoin de faire du bruit avec la bouche par une envolée gestuelle tout aussi lyrique. On pourrait dire que si nous faisons du vent, eux ils brassent de l’air.
Les sourds ont un grand avantage sur tous les autres : ils n’entendent pas tout ce brouhaha confus qui nous environne et s’ils ne cherchent pas à observer ce monde qui les entoure, ils peuvent en faire abstraction. Leurs mots, qui même s’ils n’en sont pas pour nous, une fois combinés à des signes descriptifs deviennent un langage que nous pouvons comprendre si nous daignons faire l’effort de l’apprendre.
Mais les aveugles, comment décrire le monde qui les entoure quand soit même on voit. Et bien justement je ne vois pas. Plongés dans ce noir et entourés de tant de bruits et sensations ils dessinent leur monde, mais avec quelles couleurs. Quel sens a pour eux le mot rouge ? Et pourtant ils savent communiquer et faire en sorte que l’on « voit » ce qu’ils veulent dire. Leurs mots sont les nôtres et si parfois la forme ou l’idée qu’ils désignent ne sont pas les mêmes dans nos têtes elles sont cependant comprises par eux et nous.

Alors :
Pourquoi avons-nous tant de mal à parler les uns avec les autres ?
Pourquoi nos différences deviennent des murs d’enfermement ?
Pourquoi avons-nous peurs les uns des autres ?
Je n’ai pas de réponse car comme nous ne communiquons presque plus…
Et bien je n'ai plus rien à vous dire.

La petite chenille

C’est l’histoire improbable d’une petite chenille qui rencontra un jour un mille pattes.
Que pensez-vous que cette rencontre eu pour conséquence ?
Tout d’abord une série d’échanges verbaux assez colorés…
Le mille pattes : Mais où allez-vous donc ainsi ventre à terre ?
La chenille : En un endroit où vous ne pourrez pas me mettre les pattes dessus.
Le mille pattes : Mais quelle drôle d’idée avez-vous là !
La chenille : Oui, oui, je vous connais, vous ne savez pas quoi faire de toutes vos pattes!
Le mille pattes : Mais si voyons, je marche dessus tout simplement.
La chenille : Et bien justement je préfère éviter de me faire marcher dessus par vous ?
Le mille pattes : Mais je n’ai nulle envie de le faire !
La chenille : Vous dites tous cela avant mais dès qu’une envie vous démange…
Le mille pattes : Oui ?
La chenille : Et bien vous levez en plus votre mille et unième patte.
Le mille pattes : Mais comment se faisse donc ?
La chenille : Oui c’est ça dans les fesses et ailleurs.
Et que pensez-vous qu’il se passa ?
Et bien exactement ce que la chenille avait dit.
Comme quoi, faute d’avoir des pattes la chenille a du nez.


dimanche 9 août 2009

Marmaille à l’endroit, Marmaille à l’envers - Episode 6

Marmot quand tu nous tiens. Opus VI – Epilogue

Viendra alors tout un tas d’expériences toujours nouvelles, car si l’on ne peut pas reprocher quelque chose à cet élément fédérateur d’un couple (si, si, c’est inscrit dans les livres religieux et de toutes confessions SVP), c’est sa capacité à se renouveler et de surprendre son entourage.

Si la routine s’est installée entre les deux éléments de base, ce n’est pas sur ce point, car il leur faut encore et encore trouver des solutions aux nouvelles données que ce chercheur de nouvelles sensations leur soumet.

Et à certains moments où son corps s’éveillera et que après avoir appris et répété sur tous les tons le NON, viendra enfin celui ou il affirmera le MOI.

Mais patience, car il grandi et bientôt lui aussi rencontrera son pendant avec qui il décidera de renouveler le parc de l’humanité, et alors vous tiendrez votre vengeance, foutre en l’air tout ce qu’il essayera de construire en donnant raison et en gâtant à loisir ce nouveau trublion qui aura vu le jour, mais CHEZ LUI.

M’enfin, faut bien qu’il comprenne tout ce qu’il vous a fait subir non ?




THE END...........?

Marmaille à l’endroit, Marmaille à l’envers - Episode 5

Marmot quand tu nous tiens. Opus V – The first Step Et puis voila l’autre grand moment que toute la famille attend et surveille.
LE PREMIER PAS.
Non!
Pas comme dans la chanson.

La c’est le signal d’alarme pour tous ceux qui sont lucides et pensent à l’après.
PLANQUEZ TOUT !
Car de chenille se mouvant par reptation cet élément perturbateur de l’environnement passe au stade supérieur, tornade à deux pattes (quoique souvent à quatre pattes dans les premiers temps).
Le monde s’ouvre à lui.
Fini le lit à barreaux et le parc, vive la fiesta avec tout ce qui traine à porté de ses doigts potelés sur les meubles bas, étagères, sous éviers et autres lieux si intéressants à inventorier.
C’est le début de la découverte de SON environnement et la fin de l’agencement du votre.

Marmaille à l’endroit, Marmaille à l’envers - Episode 4

Marmot quand tu nous tiens. Opus IV – The First Month


Qu’il est beau ce tendre moment d’échange et de communion entre deux êtres complètement dépassés par la tornade braillarde qui a fait irruption dans leurs vies.

Tout a commencé par un cri juste avant qu’il apprenne à faire le reste, c’est à dire pleurer et s’il lui arrive de sourire c’est juste pour recharger les batteries et reprendre son souffle.

Autant quand il pleure, il y a effectivement de nombreux échanges sur le fait de savoir qui va aller s’en occuper avec un résultat : l’un des deux se lève.

Autant quand il ne pleure pas pendant un certain temps il y a une certaine communion pour se dire que même si l’on trouve cela reposant, cela peut devenir inquiétant et avec donc un même résultat : l’un des deux se lève (et parfois les deux, mais cela juste si cela fait très longtemps que règne le silence).

J’éviterai ici les clichés sur la tété, les biberons, les bains et autres nettoyages car la chose n’a que des cycles simples : elle dort, pleure, mange, pleure, se vide, pleure et dort à nouveau.

Par moment elle daigne montrer qu’elle est contente de tout le mal qu’on se donne en nous octroyant généreusement un sourire ou un gazouillis. (Mais si ! Cela arrive parfois, surtout quand elle a bien mangé)

Marmaille à l’endroit, Marmaille à l’envers - Episode 3

Marmot quand tu nous tiens. Opus III – The ArrivalPuis vient le jour où cet assemblage, parfois hétéroclite, décide qu’il n’a plus assez de place et veut aller prendre l’air.

Cela se traduit par une première démonstration de l’antagonisme entre l’homme et la femme sur un point précis : l’heure de la naissance. Pour le premier c’est toujours demain car il a quelque chose d’important à faire avant et pour la seconde c’est tout de suite parce qu’il y en a marre.

Vient le grand moment... Ce souvenir impérissable ... La venue au monde.

Un truc qu’il faut avoir vécu pour comprendre cette saga et qui n’est pas racontable, surtout si l’on doit citer le flot d’injures dont madame couvre monsieur sur son incapacité à l’aider quand le moment est venu.

Ce moment, on l’appelle la délivrance. (Délivrance par rapport à neuf mois passés, mais incarcération pour toutes les années à venir)
Rien que pour montrer qu’il arrive, le marmot (aussi fripé qu’un papi) en profite pour crier un bon coup, histoire de montrer à tous qui c’est le BOSS!

Marmaille à l’endroit, Marmaille à l’envers -Episode 2

Marmot quand tu nous tiens. Opus II – The Gestation


Quel drôle de mot pour qualifier ce si charmant moment où deux êtres qui se regardent, constatent enfin la vrai grande différence entre un homme et une femme.

Quand un homme dit que ça le gonfle, c’est intellectuellement parlant, quand une femme le dit, il arrive comme dans ce cas que ce soit physiquement parlant.

Et je passe sur les épisodes tellement drôles des nausées, maux de dos, de pieds, de tête (alouette), envies diverses et variées à contre saison, ou hors horaires normaux, ou introuvable dans le coin……, et enfin séances de défoulement de part et d’autre sur la difficulté d’attendre.

Que sont donc délicieux ces neufs mois ou l’homme dit qu’il pense passer à côté d’une grande expérience (alors qu’il n’en pense rien) et la femme renchéri en lui parlant de tout ce qu’il manque (alors que si elle pouvait elle lui laisserait volontiers sa place).

Tout est dans les non-dits.

Marmaille à l’endroit, Marmaille à l’envers - Episode 1


Marmot quand tu nous tiens. Opus I – The Conception

Mais quel est donc ce projectile qui traverse et bouleverse nos vies que l’on essaie pourtant de tant maitriser.
Fruit de la rencontre aléatoire d’un mélange de nageur et de coureur de fond avec une "?" qui attend peinard de choisir qui sera digne d’elle, il est cependant le pur résultat du hasard. (Du moins pour l’instant encore).
Le timing entre un grand, beau et musclé spermatozoïde (puisqu’il faut bien lui donner un nom) qui parade pour montrer qu’il est là et un petit, moche et frêle machin qui pédale comme un malade, donne sa chance au second, car ne voyant pas arriver le premier, la belle donnera peut-être sa chance au second (par désespoir, mais de cela il s’en fout).
Une fois dans les lieux il éprouvera rapidement le besoin de tout casser en petits morceaux afin de les façonner en 2 jambes, 2 bras et tout le reste car quel qu’il soit c’est un bâtisseur né, avant, une fois complet, de devenir souvent un sacré casse-c……..

A la base elle avait pourtant l’air peinard comme lieu de villégiature cette "?".
Pourquoi faut-il que ca devienne le caillon juste après.

Et encore à ce stade là cela a encore une grande qualité, cela se tait !

PS : (?) = ovule pour ceux qui ont loupé un chapitre de leur vie. Mais autant spermatozoïde c’est rigolo à prononcer, autant ovule ca fait ……rien.

samedi 16 mai 2009

Travail, Famille, Patrie - Quels liens ?

On nait tous quelque part comme disait l’autre.

Le problème est que cela conditionne toute notre existence.

Si l’on ne peut pas dire "Dit moi où tu es né et je te dirai qui tu es" on peut cependant laisser entendre "Dit moi où tu es né et je te dirai ce que tu peux espérer avoir".

Cela ne veut pas dire que tu l’auras mais contrairement à d’autres tu as ta chance.

Né dans un pays nanti tu pourras espérer un travail valorisant et une famille prospère et souvent peu nombreuse (il est vrai que plus tu naitras dans une famille nantie à la base et plus cela aidera).

Né dans un pays pauvre tu devras cravacher dur pour déjà espérer survivre avec souvent un petit boulot et une famille inversement proportionnelle à ton pouvoir d’achat. (Si en plus tu fais parti d’une caste inférieure ou d’une ethnie perdue au fin fond de la pampa et bien là on ne te reconnaitra même pas le titre d’individu).

Comme on le voit normalement la patrie prime donc sur le travail qui conditionne lui la famille.

Mais on peut le faire occasionnellement en débutant par la famille qui prime sur le pays où elle souhaite résider et le travail qu’elle veut bien faire. (Mais c’est beaucoup plus rare)

Enfin, et malheureusement d’une manière de plus en plus courante, on trouve le travail qui prime sur une famille que l’on construit dans un pays qui nous importe peu.
Nos liens tissés au sein de l'une et sur le sol de l’autre se faisant de plus en plus ténus car il n’existe plus qu’une chose importante, NOUS.

Vous avez dit "Pays en voie de développement"?

Parlons de cette contradiction entre développé et développement, ce dernier vocable étant devenu maintenant presqu’un gros mot car si mon premier ne masque souvent qu’une frénétique recherche de la facilité, mon second est l’image de ces pays qui aspirent à notre modernité tout en n’en connaissant pas le côté sombre.

Il fut un temps ou le développement, qui était le prolongement de l’héritage culturel, n’était principalement lié qu’à la transmission du savoir accumulé par les anciens pour permettre aux jeunes de traverser les épreuves qu’ils avaient connues et leur permettre ainsi, en se basant sur des acquis, de progresser en les niant et les remplaçant ou en les intégrant et les adaptant au nouveau monde qui était le leur. Ceci était une vraie progression liée à des développements technologiques ou culturels.

Il ne reste que les sauvages pour faire ce genre de choses en apprenant aux enfants à reconnaître les plantes et ce qu’elles peuvent leur apporter, les animaux et la manière de vivre avec eux en harmonie, le ciel et le vent dont ils doivent prévoir les caprices pour s’en protéger si nécessaire..
C’est pour cela qu’on appelle leurs nations les pays en voie de développement.

Les sociétés dites civilisées quant à elles n’ont que faire de tout cela car elles maitrisent la culture (intensive) ainsi que l’élevage (industriel) et savent se prémunir (pensent-elles) des épisodes climatiques gênants. Quelles connes……………..
(Maïs transgéniques, nouvelles maladies, réchauffement climatique en sont malheureusement les corolaires).

Comment des peuples nantis peuvent-ils se décerner le droit de juger ce qui est bon ou pas ou ce qu’ont le droit de faire ou pas tous ces autres peuples à qui nous nous gardons bien de transmettre "Notre" savoir, du moins le bon?

Tout ce que nous leur léguons ou inculquons c’est l’acceptation d’une sous-culture liée à l’assimilation de nos restes.

Et malgré tout cela ces "demi-hommes" continuent, tout en protégeant leurs acquis, de faire leur possible pour intégrer l’autre clan. Les fous…………..

Mais avons-nous vraiment le droit de juger l’espoir de ces gens qui n’ont souvent rien alors que nous avons accès à tout même si on ne l’a pas?

Peut-être pas, mais il nous faut au moins leur dire qu’au-delà du miroir aux alouettes existe également chez nous un sous monde qui vit encore plus dans la misère qu’eux car il a coupé ses liens avec son ancien savoir.
On ne l’appelle même pas le sous continent mais le quart monde et j’en reparlerai certainement un de ces jours.

dimanche 3 mai 2009

La Famille

Mais que peut-on attendre d’un être comme moi traitant de la famille me direz-vous ?
Et bien une analyse du comportement comme aurait pu dire un psi que je n’ai jamais connu.

On parle maintenant souvent de familles décomposées et vu mon état je comprends de quoi on parle (perte de membres, dissolution du tissus familial, rupture…..).

Mais qu’entend-t-on par famille recomposée?
Un essai d’assemblage à la Frankenstein?

Pourquoi des membres venus d’horizons divers cherchent-ils à fusionner avec cependant tous les risques de rejets que l’on connaît (peur de l’autre, liens du sang inexistants…)?
Parlons aussi de la prépondérance de l’existant sur l’arrivant (ou l’inverse selon le rapport de force) que l’on traduit à l’échelle des nations par le droit du sol par rapport à l’étranger, que voila donc un beau motif de non prise de la greffe de membres cherchant à se rattacher ou à rattacher.

Comment croire que tout cela peut permettre à cet assemblage hétéroclite de rester assemblé?
Un miracle probablement et beaucoup de bonne volonté certainement.

Pourquoi cet ensemble d’individualités cherche à créer un tout appelé de toute façon à se séparer, s’étioler et disparaître ?

Voila bien quelque chose d’original dont le sens ne doit pas être anodin puisque d’autres membres de la classe animale reproduisent le même comportement.

Quelqu’un a du inscrire dans nos gènes que nous formons un tout et que nos origines sont communes.

Mais alors pourquoi toutes ces guerres ?
Ce doit être à l’échelle de la planète la reconduction de nos petites disputes familiales.

Voila j’ai trouvé, la famille c‘est le monde en miniature, mais quand je vois l’état du monde je n’ose imaginer celui de la famille.

Internet communication ou solitude ?

arf, lol, mdr, ptdr, xdr, bb, stp, jre voire asv pour les boutonneux (ses) du net, qui n’a pas déjà utilisé ces raccourcis ?
Peu de monde (pour ceux qui ont accès à internet) et voila bien le problème.

Notre monde devient petit à petit un immense raccourci.
Notre vie elle-même devient un raccourci.
Bientôt il n’y aura plus qu’un avant (dont on ne se souvient plus) suivi d’un après (que l’on se refuse à imaginer), le présent quant à lui sera devenu une abstraction.

Et que dire de nos idées qui ont commencées à se raccourcir avec l’apparition des cheveux longs (d’après notre Johnny national il y a de cela quelque temps il est vrai).

Les cheveux longs, ce signe de la révolte des adolescents d’alors s’est mué petit à petit, toujours pour chercher à se démarquer, en l'apprentissage d’un langage qui, loin de l’argot populaire si imagé, se veut être un code entre initiés rejetant le dictat des mots ainsi que tout carcan, jusqu’à ce que complètement décervelés et atteints par la limite d’âge ils en viennent à utiliser un PC nommé Hello (non maman, pas moi ! Plutôt mourir).

Moi, vu mon état, toute cette non agitation et ce rétrécissement intellectuel me laissent froid et je continue à m'exprimer et écrire le plus que je peux avec de vrais mots.
Ce qui me gène, c’est que retournés dans la vrai vie la plupart des utilisateurs de ces onomatopées ne savent plus parler et encore moins écrire.

On a décrit internet comme une ouverture merveilleuse sur le monde. Force m’est de constater que cela devient plutôt un enfermement dans la non connaissance et d’une certaine manière un abrutissement des masses (même pas toujours laborieuses).

On ne parle plus que de tchat, blog, espaces dédiés (tient des mots!) où l’on peut étaler nos vies dans l’espoir que quelqu’un puisse s’y intéresser plus que nous. Ces solitudes qui crient leurs besoins d’amitiés me rendraient presque triste si j’avais encore un cœur.

Oui décidément cet espace de communication se cloisonne de plus en plus, aidé par ces gens qui nous gouvernent, mais eux c’est normal qu’ils fassent cela car ils savent ce qu’engendre la soif de liberté et ils tiennent à leurs jobs si durement acquis par de grandes promesses qui se sont transformés au mieux en de petites réalisations, ils manient par là même et avec quel brio un autre art du raccourci (mais cela sera certainement le thème d’un autre tas d’os que je vous donnerai à ronger).

Pour ceux qui sont encore en apprentissage rendez-vous à cette adresse :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_termes_d%27argot_Internet

@+ (celui-là je ne pouvais pas le louper)
Skeletor

samedi 2 mai 2009

Le Revenant


Mettons les choses au point, qu’est-ce qu’un revenant ?
1- Quelqu’un qui est parti ?
Pas obligatoirement
S’il peut s’en être allé, ce n’est pas obligatoirement géographiquement parlant

2-Quelqu’un qui ne s’est pas plu là où il est allé ?
Probablement
Quoiqu’il peut ne pas s’être plu là d’où il venait

3-Quelqu’un qui s’est plu là où il est allé mais qui a oublié quelque chose ?
Parfois
Il est vrai qu’attachés aux biens de ce monde on a du mal à s’en défaire

4-Quelqu’un qui veut faire passer un message avant de partir ?
Pour qui aime entendre parler les tables
Moi quand j’entends le vent en forêt, j’imagine que ce sont les âmes de tous les arbres que l’on a coupés pour rien qui me parlent et ceci avant que l’on cherche à en faire des tables.

5-Quelqu’un qui se veut l’ombre du passé ?
Plus surement que l’inverse
S’il attend la « Lumière Blanche » qui le délivrera en lui montrant la voie, il n’en est pas pour cela l’émanation.

6-Quelqu’un que l’on a inventé pour faire peur aux enfants ?
Par le passé cela a marché
Cela fait maintenant souvent plus peur à ceux qui lisent les dites histoires à leurs enfants

7-Non pas de 7 car je n’aime pas ce chiffre
On a bien le droit d’être superstitieux non ?
Et puis d’abord ce n’est pas beau de se moquer de ceux qui cherchent à savoir si quand on va « partir » on ne va pas tourner en rond
Donc que dire de :
- Ces lueurs dans la nuit
- Ces auras indéfinissables
- Ces feux follets dansant sur les tombes par de chaudes nuits d’été
- Ces bruits de pas dans ces grandes maisons où l’on est pourtant seul
- Ces courants d’air glacés qui vous saisissent jusqu’aux os
- Ces voix qui murmurent à nos oreilles

Et bien rien puisque personne n’est jamais revenu nous dire ce qui nous attend après

vendredi 1 mai 2009

Demain est-il possible?

Chacun de nous vit la crise.


Certains s'y sentent comme des poissons dans l'eau et en profitent.
D'autres la subissent, subgmergés par les vagues successives (baisse du pouvoir d'achat, dépréciation de leurs actifs...) et par les courants qui les entrainent au fond (perte d'emploi, rupture des liens familiaux....).

Tout cela en amène certains à découvrir qu'ils ne sont pas intouchables (contrairement à ce que leur égoïsme leur laissait croire) et que leur entourage est très volatile.

Ne peut-on rien faire?


Si, faire comme moi qui n'ai même plus la peau sur les os.
Qu'a-t-on à perdre quand on observe le monde avec des orbites vidés de tout ce qui peut amener l’envie ?
Rien!

Et de fait on peut beaucoup donner puisque comme il existe moins que rien on peut donc faire bien des choses avec trois fois rien. (J'ai des vieux restes de Coluche qui trainent dans mes articulations grinçantes)
Et sinon il ne nous reste plus qu'à donner des conseils, car cela ne coûte rien.


C'est ce que je viens de faire, tout étonné que vous ayez tenu jusqu'au bout de cette pensée même pas issue d'un cerveau malade puisque je n'en n'ai plus.

Skelethor parle à qui le veut



Oyez, Oyez, Braves gens
Bien que n'ayant plus d'oreilles
Je suis à votre écoute
Que mon humble Blog
(Dieu que le nom est barbare)
Soit pour vous
Un havre de paix (éternelle....(rire inquiétant))