Where are you? => In Nobody Land

Vous ne trouverez en ce lieu que délires et idées sensées, à vous de faire le tri.
Croire que vous sortirez d’ici enrichis n’est pas une erreur hors matériellement parlant
Vous êtes dans un morceau d’éternité dédié à ce que nous sommes
: RIEN

Ici veut se reposer the Men at Work

Vous qui passez pour me voir
Ou
Peut être me dire bonsoir
Ou
Bonjour même le soir

Je me ferai un devoir
A
Répondre sans sursoir
A
Votre quête du Savoir

Qui suis-je?.........................................Moi
D'où vient le vent?.............................Ca dépend
Qui a-t-il après l'infini?.....................Rien
Qui a-t-il eu avant le Big Bang?.......Nous

samedi 27 février 2010

Dessine-moi un mouton…

Travaillant chez France Télécom un père veut que son fils soit informé et cultivé
Un jour pour vérifier si son fils a un acquis suite à ses lectures il décide de faire un test.

Dessine-moi un mouton demande le père à son fils.
Obéissant l’enfant prend une feuille de papier et un crayon.
Il dessine un petit cercle
C’est bien dit le père en se disant c’est la tête
Il dessine un grand cercle sous le petit
C’est bien dit le père en se disant c’est le corps
Il dessine deux traits de chaque coté du grand cercle
C’est bien dit le père en se disant c’est les pattes avant
Il dessine plein de boucles sur le petit cercle
C’est bien dit le père en se disant c’est la laine
Il dessine deux tous petits ronds dans le petit cercle
C’est bien dit le père en se disant c’est les yeux
Il dessine un tout petit trait vertical dans le petit cercle
C’est bien dit le père en se disant c’est le nez
Il dessine un petit cercle en bas du grand
C’est bien dit le père en se disant c’est la queue
Il dessine un tout petit cercle sur le côté avec des traits en éventails
Là le père ne voit pas trop ce que cela peut être.

J’ai fini dit l’enfant

Comment cela tu as fini ?
Tu as vu la tête de ton mouton ?

Ben oui dit l’enfant puisque c’est toi.

Comment ça c’est moi ?
Ben oui : T’es gros avec une p’tit tête juste assez grande pour contenir ton cerveau et t’as toujours l’air de t’être coiffé avec un pétard car tu ne prends pas le temps de vivre.

Ah oui ! Dit le père déstabilisé, et explique-moi donc le reste du dessin
Et ben tu as deux petits yeux et un petit nez parce-que tu n’as rien vu ou senti venir quand on t’a tondu.

Le père, complètement déboussolé, demande pourquoi il n’a pas de bouche et qu’est-ce que ce petit cercle en bas du gros ?
Tu n’as pas de bouche parce que de toute façon tu n’aurais rien dit pendant qu’on t’enculait.

Mais, mais  pourquoi je n’ai pas de jambes ?
Elles ne te serviraient à rien vu qu’on t’a laissé tes bras pour bosser à l’endroit où l’on te pose. Quand tu as fini on te déplace et tu continues.

N’osant plus rien dire, le père trouve le courage de demander : Et c’est quoi le petit cercle et les traits.
C’est moi en train de filer, comme l'a déjà fait maman,  pour ne pas finir comme toi.

Sur ce le père va se pendre dégouté de comprendre ce que son fils veut dire.

Morale : Ce n’est pas que la faute des patrons si les gens se suicident, même s’ils peuvent en être l’origine.

Avant - Après?

J’ai longtemps cherché quel nouveau thème aborder et j’avoue avoir eu du mal à me décider.
Ce n’est pas que je n’avais pas d’idées, c’est plutôt que j’avais trop d’idées.
Crise économique, chômage, catastrophes naturelles, tristesse de la vie politique, ambiance déliquescente dans les entreprises, solitude de l’homme au milieu d’un monde surpeuplé…
Et puis finalement en relisant ce que j‘écrivais, je me suis rendu compte que tous ces morceaux n’étaient finalement que les éléments disparates d’un puzzle à l’échelle de l’humanité avec deux faces sur les thèmes « Avant – Après ».
Je n’irai pas jusqu’à dire que c’était mieux avant mais ce qui est sur c’est que c’était différent.
Dans un monde où il a gravi tous les échelons de la hiérarchie, l’homme est devenu le prédateur suprême au point à présent que n’ayant plus d’opposant hors lui-même, il devient un danger pour sa propre existence et qui plus est pour sa descendance.
Et pourtant ce monde l’a nourri pendant des centaines de milliers d’années, mais au nom de la productivité il en a bouleversé l’écosystème en y déversant des produits nocifs qui ont pollués la terre comme les eaux, et en y faisant pousser non pas des cultures vivrières mais d’autres comme le coton, le maïs et autres, gourmandes en eau dans des régions où la ressource était limitée. Bilan : plus d’eau, plus de cultures et bientôt plus d’hommes.
Et pourtant ce monde l’a accueilli en son sein et lui a offert de quoi fonder des familles depuis des générations. Mais comme il produisait plus il a procréé plus, rompant le fragile équilibre existant dans la nature entre la ressource et la population animale. Mais la machine s’est emballée car il est plus facile de faire des bébés que de produire de quoi les nourrir, vêtir et loger.
Dans le même temps l’homme a vécu un phénomène de repli sur lui-même. La notion de peuple s’est atténuée pour faire place à la notion de population puis d’individu. Ce dernier se devant de démontrer à tous qu’il était le meilleur pour progresser. Il se devait aussi d’être un tant soit peu, beau, riche et en bonne santé ainsi que dans de nombreux endroits blancs et si possible catho.
A présent ce modèle a déjà fait long feu. L’homme doit s’intégrer dans une ligne de conduite que lui dictent nos politiciens et les sociétés l’employant. La règle est « fait-moi confiance et fait ce que je te dis ». Déroger à la règle devient faute et si l’on a le droit d’avoir de l’imagination c’est sans s’écarter de la ligne afin de permettre à celle-ci de progresser. Comme au moyen âge il est toléré quelques bouffons qui jouent le rôle de fous du roi avant d’être remisés au placard quand ils ont déplu.
Tout le monde sait que si la peur est un élément nécessaire pour progresser, trop de peurs conduisent certains à en finir d’une manière brutale avec ce qu’ils considèrent comme un milieu qui les a trahi en leur ôtant leur part d’humanité au profit….du profit.
Mais voila l’homme n’existe plus. Il a été broyé, concassé, malaxé pour devenir une masse informe équipé des derniers gadgets électroniques afin de satisfaire les ambitions politiques de certains et financières d’autres.
Quand à ceux qui ne s’inscrivent pas dans cette » évolution » et bien ils peuvent crever en venant s’écraser sur les frontières de ce qu’ils considèrent comme des paradis mais qui ne sont en fait que des ilots qui mettront juste un peu plus de temps à disparaître emportés par des éléments qu’ils auront contrariés en les ignorant ou en cherchant à les canaliser alors que toute technologie a ses limites face aux 4 éléments naturels : la terre, l’air, l’eau et le feu.
Ces derniers se manifestent de plus en plus.
Leur but se débarrasser de ce cancer qui ronge notre planète : l’homme.