Where are you? => In Nobody Land

Vous ne trouverez en ce lieu que délires et idées sensées, à vous de faire le tri.
Croire que vous sortirez d’ici enrichis n’est pas une erreur hors matériellement parlant
Vous êtes dans un morceau d’éternité dédié à ce que nous sommes
: RIEN

Ici veut se reposer the Men at Work

Vous qui passez pour me voir
Ou
Peut être me dire bonsoir
Ou
Bonjour même le soir

Je me ferai un devoir
A
Répondre sans sursoir
A
Votre quête du Savoir

Qui suis-je?.........................................Moi
D'où vient le vent?.............................Ca dépend
Qui a-t-il après l'infini?.....................Rien
Qui a-t-il eu avant le Big Bang?.......Nous

dimanche 10 avril 2011

MON FRERE EST PARTI !

Putain de vie !
 Alors qu’on allait enfin pouvoir consacrer du temps à se connaitre mon frère m’a fait la sale blague de mettre la clé sous la porte un 1er avril.
Je ne trouve pas cela drôle du tout.
10 ans c’est le temps qui nous séparait en âge mais en fait c’était plutôt une vie entière.
Très tôt séparés par des parents qui nous ont appris jeunes l’art de la déconstruction, nos vies ne se sont côtoyées que le temps de fulgurances telles des comètes dont les trajets différents dans un univers courbe font que les orbites se croisent. La différence étant que pour nous cela n’avait rien de mathématique.
Différents certes nous l’étions, je dirai même quasiment aux antipodes dans nos choix de vie, mais cela peut s’expliquer par le fait que venu au monde en 1er il a choisi l’intelligence, le courage, le besoin d’entreprendre, la croyance et la taille et ne m’a laissé que le système D, la ténacité, la facilité d’adaptation, le refus des dogmes quels qu’ils soient et le profil Français moyen. S’il a su ériger ses qualités au fronton de ce qu’il a construit professionnellement mais beaucoup plus difficilement familialement, j’ai su faire de mes défauts des qualités si ce n’est toujours dans ma vie familiale, au moins dans ma vie professionnelles, ce qui nous a permis de nous retrouver à des postes de dirigeants l’un et l’autre, lui dans la possession, moi la direction et ceci toujours dans la ligne de la trajectoire de nos comètes respectives.
Tout petit : Il construisait des avions dont je testai la résistivité des ailes en balsa.
Ados : Il fut scout de cœur et d’idéal, je fus juste « out » dans une négation tant de mon moi que de mon cercle familial et exécrant le principe d’idéalisme.
Cathos : Il fut un bon petit cygne BCBG avec le profil parfait du bon parti, je fus plutôt petit canard tendance plus diable qu’ange et dois mon salut à ma rencontre de la pensée orientale.
Pères : Il s’est ancré dans une région et lui a fait un enfant, son usine. Pour ma part j’ai voleté au gré du vent jusqu’à me poser en Provence loin de mes racines pour y avoir deux vrais enfants fruits de la rencontre du vent du nord et du simoun.
Hobbies : Chimie, enseignement, soif d’échanges, vie sociale plus que familiale, un art de la parole, l’utilisation de la modernité principalement pour son usine pour lui et technologie, transmission, un certain repli sur soi, vie professionnelle plus que familiale, une culture de l’écrit, une fusion totale avec les nouvelles technologies pour moi. Deux points communs : la soif d’apprendre même si c’était souvent sur des sujets différents et une écoute des personnes travaillant pour nous.
Et maintenant que nous allions enfin pouvoir faire un bout de chemin ensemble et déguster une bière d’Orval ou boire (avec modération) une bonne bouteille de vin ou un bon verre d’alcool le tout accompagné de mets aussi divers que fins en parlant du temps qui passe tout en échangeant sur nos acquis respectifs, en s’intéressant enfin l’un à l’autre, voilà que tu nous laisses continuer seuls tant ta femme qui t’a tant aimé, que nous ta fratrie qui ne pouvons malheureusement pas en dire autant.
Puissions-nous enfin nous regrouper autour de ton absence.
Salut frangin
 Photo de famille de notre fratrie