Where are you? => In Nobody Land

Vous ne trouverez en ce lieu que délires et idées sensées, à vous de faire le tri.
Croire que vous sortirez d’ici enrichis n’est pas une erreur hors matériellement parlant
Vous êtes dans un morceau d’éternité dédié à ce que nous sommes
: RIEN

Ici veut se reposer the Men at Work

Vous qui passez pour me voir
Ou
Peut être me dire bonsoir
Ou
Bonjour même le soir

Je me ferai un devoir
A
Répondre sans sursoir
A
Votre quête du Savoir

Qui suis-je?.........................................Moi
D'où vient le vent?.............................Ca dépend
Qui a-t-il après l'infini?.....................Rien
Qui a-t-il eu avant le Big Bang?.......Nous

jeudi 4 décembre 2014

Le temps passe...

Tic ! Tac ! Fait l’horloge
Et l’homme continue son travail de destruction et d’élimination d’espèces qui ont le malheur d’être restées à vivre sur une terre qu’il souhaite s’approprier.
Tic ! Tac ! Nous dit le temps qui passe
Cela n’empêche pas l’homme de bétonner un sol déjà rendu stérile à force de vouloir le fertiliser.
Tic ! Tac !  Nous avertit le nuage
Mais l’homme continue ses rejets dans l’atmosphère de toutes les saletés des usines qui produisent de quoi fournir tout ce qu’il considère comme lui être indispensable.
Tic ! Tac ! Nous reflète l’eau dans des reflets irisés et troubles
Et l’homme y jette et rejette tant de saletés et de polluants qu’il doit chercher de plus en plus de moyens, parfois également polluants, pour pouvoir continuer à en boire.
Tic ! Tac ! Nous implorent toute cette majorité d’une humanité qui meure des excès d’une minorité.
Et nos industries continuent à exporter ailleurs des résidus qu’elles souhaitent « recycler » pour produire et produire encore en tuant les populations qui les manipulent, quand ce n’est pas pour plus ou moins faire disparaître les traces de leurs manques d’investissements pour diminuer leurs rejets.
Tic ! Tac ! Nous crient les météorologues
Et l’homme continue égoïstement à ignorer qu’il doit donner une terre « vivable » à ses enfants.

Tic ! Tac ! Fait le cœur de la terre
Mais qui prend encore le temps d’écouter ce que la nature a à nous dire.
Tic !
Mais que peut entendre une humanité aveuglée par son envie de consommation.
Tac !
Mais que peut voir un homme sourd à tout ce qui dénonce ses erreurs.
………….

Trop tard !

samedi 15 novembre 2014

Je marche......

Comme tous les jours,
Je marche.
Même si l’on peut penser que cela ne sert à rien,
Je marche.
Le silence qui m’enveloppe n’y change rien,
Je marche.
Je garde mon regard tourné vers l’horizon,
Je marche.
Parfois il me revient des images que je ne peux oublier,
Je marche.
Un rire, j’ai entendu un rire… Mais non,
Je marche.
Ce soir je m’arrêterai peut-être pour regarder derrière moi,
Je marche.
Quel est mon but ? Je n’en ai plus,
Je marche.
Avant, je savais toujours ce que je devais faire,
Je marche.
J’avais toujours une tache, parfois répétitive, mais pas comme maintenant,
Je marche.
Mais c’était Avant, car depuis,
Je marche.

Mais que puis-je faire d’autre ?
Je suis un robot.
Et un robot,
Cela marche,
Tant qu’on ne lui dit pas de s’arrêter.
Et tant qu’il lui reste de l’énergie,
Même au milieu d’un monde sans vie,

Il marche.

dimanche 25 mai 2014

Tous des veaux !

Toutes ? Oui toutes aussi, mais des vachettes alors…
Y a la grande "Blonde d’Aquitaine" qui gueule partout, avec sa copine "Charolaise", que les "Camargue" avec leur robe noire ne sont pas clairement de chez nous et qu’il faudrait les renvoyer dans leurs prés au-delà du delta du Rhône pour retrouver leurs copines "Guelmoise" voire située encore plus au sud.
Je crois cependant, que même Elle, ne saurait laisser entendre un problème sur les origines de la "Corse" dont la couleur de robe est aussi sombre que les idées de vengeance de leurs propriétaires en cas de sous-entendus… C’est dû au soleil, un point c’est tout…
Pourtant Elle devrait bien finir par admettre que le mélange des races est un fait qui ne peut être nié et que les "Normande", "Bretonne pie noire", "Blanc bleu", "Vosgienne" et même les "Prim’ Holstein" en sont la démonstration avec le fait qu’elles ne s’en portent pas plus mal.
Bon d’accord il y a bien la "Bazadaise" qui laisse entendre que c’est un peu le foutoir dans ses origines, mais après deux verres de Bordeaux elle s’en fout complètement.
Elle devrait cependant se méfier la grande blonde car contrairement à la "Gasconne" son teint légèrement halé pourrait bientôt la faire prendre pour une "Aubrac" avec tous les soupçons allant sur une ascendance possible avec des "Brune de l’Atlas".
Et puis à l’autre extrémité du pré il y a l’autre grande gueule matinée de "Ndama" et d’ "Abondance" qui prêche la révolution contre les riches éleveurs et vomit sa haine des médias quand c’est à eux qu’il doit de passer de statut de bête à viande, à laitière qu’ils viennent traire quand ils ont besoin de faire un papier sur les problèmes du cheptel Français face au capital. Sont cons aussi les journalistes de ne pas s’être encore rendus compte que si ce qu’il dit est souvent vache, il n’en n’est pas une. Bilan ils repartent souvent la queue entre les jambes… Enfin je m’entends….
Et pendant tout ce temps-là les "Montbéliarde", "Limousine", "Rouge Flamande", "Solers" et autres "Jersiaise" se cachent derrière des couleurs qui se veulent politiques pour opiner tantôt  aux propos de l’Une comme de l’Autre.
Il est vrai que le discours des taurillons "Tarentaise", toujours en train de se battre, du haut de leurs buttes à la droite du pré, s’infléchit trop dans le sens de celui de la Blonde tandis que la litanie des bœufs "Parthenaise" ne rassemble plus les bestiaux de la gauche du troupeau, qui sont de ce fait en déshérence et font de moins en moins entendre leurs voix.
Reste l’espèce d’aurochs "Brune", avec sa position centrale. Mais ses idées, parfois prémonitoires qui durent et perdurent à en devenir dépassées, sont rendues inaudibles du fait d’un troupeau raréfié par des départs vers d’autres croisements, et c’est dommage car c’est par le consensus que nous pourrions progresser.
Difficile avec tout ce tintouin de faire croire que nous sommes un même cheptel fier de ses origines métissées et avec un désir d’avenir commun. Le flux et le reflux des opinions suivant le fait de savoir pour quelle race les camions de l’abattoir seront les plus nombreux fait que le murmure des indécis finit par couvrir les voix qui nous parlent du réchauffement climatique et de la prochaine problématique de trouver du fourrage.
Et tout cela avec un truc qui énerve tout le monde par-dessus tout, c’est cet abruti de coq monté sur son tas de fumier qui nous réveille tous les matins en gueulant que tout va bien, que c’est un autre jour et qu’il nous faut nous lever alors qu’on sait très bien que si le camion passe on ne verra pas le soir.
Quel con !

Et nous comme des veaux, on se lève…

jeudi 3 avril 2014

Pensées diverses

Ecrire ce que l’on pense quand on pense à ce que l’on dit nous fait souvent dire par écrit les mêmes conneries que l’on a énoncées sans trop y penser.
Vous ne pensez pas?
Enfin, moi ce que j’en dis!

Dire que ceux qui nous gouvernent sont tous des pourris, c’est oublier que parmi eux certains commencent juste leur apprentissage et croient donc encore que c’est grâce à eux que tout va changer, ce dont ils débattent souvent avec les contributeurs qui les ont aidés à obtenir leur place.

Pour qu’un vent de révolte souffle sur la France il faudrait déjà que la majorité silencieuse s’exprime dans les urnes.

La vieillesse à cela de bon que l’on profite plus longtemps de l’instant qui passe, comme par exemple quand on monte les escaliers.

La vraie différence entre un homme et une femme est que si le premier dit qu’il fait tout pour que la seconde soit son égal, la seconde ne dit rien mais sait très bien qui est la patronne.

La différence entre un geek et un bobo est que le premier réagit dès que son téléphone sonne alors que l’autre en apprécie la sonnerie.

Il n’est pas difficile d’accepter le fait d’utiliser l’informatique si l’on accepte également le fait que c’est comme pour sa machine à laver, on n’en utilisera pas plus de 10% des possibilités et on ne comprendra pas plus pourquoi une panne survient.

La nuit je rêve qu’il fait jour et que je fais pleins de choses plus passionnantes les unes que les autres. Heureusement le jour venu je ne me souviens pas de mes rêves.

Le plus difficile n’est pas d’accepter de mourir mais de croire que l’on vit.


mercredi 2 avril 2014

Après la Vie, la Mort.

On parle toujours de la Vie,
Mais jamais on ne parle de la Mort,
La Mort qui pourtant nous sourit
A chaque instant et attend notre corps.

Notre corps qu’il faudra bien lui abandonner,
Car nous ne pourrons pas toujours le conserver.
Il y a une fin à tout, aux choses heureuses comme à la vie
Elle existe pour tous, ne favorise personne, n’a pas d’amis.

Certains la craignent et n’osent y penser,
Ce sont des lâches qui se mentent à eux-mêmes ;
D’autres se plaignent de voir le temps passer,
Ce sont des égoïstes, des rêveurs, des poètes même.

Mais rares sont ceux qui osent la regarder en face,
Et l’attendent sans s’en faire, en restant de glace ;
Ce sont eux pourtant qui profitent au mieux et à l’envie,
Car ils n’ont pas en eux cette crainte de la fin de la vie.


Amour et Mort ou Avant et Après

J’aime. J’aime d’un amour fou
D’un amour qui se fout de tout
Car tu es mon ciel, mon air, ma vie
Toi que tous ceux qui m’entourent, m’envient.
J’aime tout de toi
Ta bouche surtout m’émeut
Les livres que sont tes yeux
Me parlent de toi.
Je voudrai être avec toi à jamais
Seuls à seuls, loin de tout ce qui est laid.

Mais ce que j’aime à présent
N’est plus que ton image
Le souvenir d’anciens temps
Qui furent bien trop sages.
Bien sûr nous nous sommes amusés.
Bien sûr nous avons profité
De nos corps jeunes se cherchant.
Mais qu’en reste-t-il à présent ?
Rien, il ne reste rien de toi.
Rien, il ne reste rien de moi.
Celui qui vit à ma place
Celui qui s’en va en classe
N’est plus que l’ombre d’un ancien moi
Qui longtemps encore pensera à toi.

Mais la vie continue son cours,
Avec son cortège de nouveaux jours,
Me rappelant sans cesse que je vis,
Même si je n’en ai plus envie
Et que toi jadis si forte
Toi que plus que tout j’aimais
Tu n’es plus, tu es morte
Enfouie en mon cœur à jamais.


…………………….................................................

lundi 31 mars 2014

Rupture inévitable

Deux mondes se rencontrant
Deux mondes se côtoyant
Voilà ce que nous avons été
Le temps d’un amour mort-né.
Le temps de quelques baisers
Et de quelques contacts échangés
Mais toujours en refusant
Les faits, vivant le présent.

Pour chercher à consolider notre amour effrité
Nous avons joint tous nos efforts, uni nos deux volontés
Mais le mal n’était pas contre nous
Il nous possédait, était en nous,
Se jouant de nous deux, pauvres fous
Pensant pouvoir se moquer de tout
La lutte par trop inégale, ne pouvait être évitée
Et ne pouvait que par notre défaite, se terminer.

Cela ne pouvait continuer ainsi.
Vienne la rupture, mais restons amis.
L’amour est un édifice trop fragile,
Que l’on ne peut bâtir sur de l’argile.
Il lui faut un terrain dur, mais facile,
Où les difficultés ne sont points mille.
Ne cherchons plus à bâtir sur un sol pourri
Quittons-nous bons amis et vivons notre vie.


Prédiction

On est tous perdus
On est tous foutus
On attend la guerre atomique
Aux conséquences dramatiques
Qui nous anéantira
Qui nous liquéfiera
Tout cela à cause de quelques fous
Qui, en voulant régler leurs dits courroux
Nous aurons fait sauter
Nous aurons fait tuer
Et tout cela pour rien, oui pour rien
Pour quelques vétilles, quelques riens
Dus aux races différentes
Dus aux pensées différentes.

Nés pourtant pour être des frères
Pour vivre dans un monde hors pair
Nous disparaitrons,
…… Nous disparaitrons.


Après la bataille

La nuit s’étendait,
Les corbeaux croissaient,
Les canons depuis longtemps s’étaient tus,
Un silence mortel s’était abattu,
Çà et là, par instant, une faible plainte,
Une plainte exprimant toute la crainte,
La crainte de mourir,
La crainte de pourrir,
Sur ce sol inconnu,
Sur ce sol triste et nu,
Sans avoir pu une dernière fois voir la vie,
Sans avoir pu, une dernière fois, voir sa mie,
Qui attend là-bas au pays,
Qui attend là-bas son mari,
Et qui bientôt le pleurera,
Et qui après se remariera.
Mais c’est toujours ainsi durant les guerres,
Certains reviennent, d’autres meurent.
Ceux qui reviennent, on les chérit,
On vante leur courage émérite.
Ceux qui meurent,
On les pleure,
Puis on les oublie,
Ainsi va la vie.

dimanche 30 mars 2014

Derniers mots

Vous ne pouvez savoir comme il est lassant
De vous voir à tout propos, tout moment pleurant.
Un peu plus de tenue voyons, contenez-vous.
N’étalez pas au grand jour vos dissentiments,
Faites de votre visage un lieu tabou
Pour vos peines, gardez-le rayonnant.

On finit par croire que vous le faites exprès
De vous montrer ainsi à nous, sans nul attrait,
Pour vous faire plaindre, de soi-disant chagrins.
Comment voulez-vous que nous soyons d’entrain.
Nous avons assez de nos soucis personnels
Sans devoir gérer tous ceux d’une telle ou d’un tel.

Que vous ayez un jour ou l’autre le cafard,
C’est normal, et nous vous aiderons sans retard.
Mais ce n’est qu’une perpétuelle succession
De têtes de madones lors de la Passion.

Je pense et je regrette que ce poème
Soit certainement le dernier que je mène.
J’eu aimé encore rester auprès de vous
Car vous m’êtes chères, et je vous l’avoue,
Ce déchirement m’est vraiment très pénible,
Mais continuer ainsi m’est impossible.

Peut-être vous reverrai-je un de ces jours,
Si la mort ne nous joue pas un vilain tour.

Conseil

Le cafard, bête méchante et sournoise
S’attaque toujours aux gens faibles, innocents,
Qui ne savent résister quand il les toise
Ou les minent par l’intérieur et les prend.

Rares sont ceux qui savent le rejeter,
Il sait trouver les mots qui servent ses desseins.
Pour s’en soigner il n’existe nul médecin
Qui sache par quel moyen contre lui lutter.

Toi qui te sais faible, qui souvent succombe
A son pouvoir et qui à chaque fois en pleure,
Sache que tu auras toujours une âme sœur
Qui saura de tes chagrins être la tombe.

Confie-toi à elle, confie-lui tes ennuis,
Tu te sentiras alors mieux, délivré.
Elle saura te réconforter toutes ces nuits
Qui pour toi semblent être des éternités.

Abstractions…

Il en est comme de la vie
Une chose que l’on envie,
C’est la joie de s’écrire,
Souvent pour ne rien dire.
L’attrait des choses réelles
Etant moindre que pour telle
Ou telle chose irréelle

Hors d’un état matériel.

Le plaisir de l’art abstrait
Résumé par quelques traits,
Ressemble à ce besoin
De tout sortir de son coin ;
De lui retrouver un sens ;
Nouveau, pour ceux qui pensent.
Quoiqu’ils se fassent rares
Et bien qu’il soit méritoire
De vouloir faire avancer
Cet éternel nouveau-né
……………..
Qu’est le progrès.

mercredi 26 mars 2014

ON EST DANS LA MERDE !!!

Comment dormir tranquilles alors que le bruit des bottes se réveille, étouffé encore pour l’instant par le bruissement des billets qui vous dépossèdent ?
Et bien c’est bien simple, il suffit d’être Français.
Vous avez oublié depuis longtemps que vos pères sont morts pour vous préserver un semblant de territoire où vos égos puissent croire qu’ils sont encore maîtres de leurs destins.
Mais tentez le coup, ne serait-ce qu’une fois dans votre pitoyable vie, ouvrez les yeux et observez le monde qui vous entoure en oubliant de croire que vous en êtes le centre.
Que voyez-vous ?
Oui, là, au-delà du rectangle lumineux de votre télé ou de votre ordinateur…
Ce que vous voyez et bien ce sont d’autres personnes qui comme vous croient qu’elles sont le centre du monde et qu’il est donc normal que tout leur parvienne afin qu’elles puissent consommer toujours et toujours plus, sans se poser de questions sur le pourquoi du comment ce qu’elles possèdent est si peu cher, en ayant de fait tué chez elles l’envie de produire de leurs propres mains ce qui leur est parfois nécessaire et souvent superflu et en les dépouillant à jamais des connaissances acquises par leurs aïeux pour s’en sortir seuls.
Regardez maintenant au loin vers ces pays où la population crève pour vous fournir ce que vous croyez vous être indispensable sans souvent pouvoir elle-même se le payer.
Observez les gens qui font travailler ces esclaves modernes.
Votre argent va dans leurs poches et quand ils jugent en avoir assez ils l’utilisent pour venir acheter un morceau de votre territoire qui tel un lépreux perd petit à petit ce qui vous le fait paraître si beau.
Vous ne me croyez pas et pensez que j’exagère ?
Vous devez certainement avoir raison mais on doit alors avoir inventé le terme de touristes longues durées au sein de concessions à très longs termes.
Mais bon ce n’est qu’une gangrène progressive, lente et ayant tous les aspects de la légitimité.
Parlons maintenant de la légitimité de la force.
Le pays qui vous abrite (pour quelques temps encore) ne doit pas vous empêcher d’observer que le monde qui vous entoure bouge et que la notion de frontières devient de plus en plus un mot existant encore dans le dictionnaire mais de moins en moins dans la vie réelle.
On a l’impression qu’une gigantesque partie d’un jeu de stratégie en temps réel, doublé d’un poker menteur, se déroule sous vos yeux qui ne veulent pas voir et dont le fracas des actions militaires ne parvient pas à vos oreilles qui ne veulent pas l’entendre. La notion que ce qui se passe ailleurs pourra bientôt se passer chez vous, vous échappe encore.
A ce jeu des alliances où la force, l’argent et les ressources du sol feront de votre futur un monde où vous n’aurez plus votre mot à dire face à des géants qui n’en auront rien à faire de vos petits sursauts d’un orgueil bien mal placé.
Et un jour, où, dans un dernier sursaut de vouloir exister, vous prendra l’idée de bomber le torse seul, pour essayer d’arrêter les chars, vous me rejoindrez dans cet état qui me permet d’être aussi franc avec vous, la Mort.
Vous vous rendrez peut-être alors compte de la fatuité de vos existences toutes entières tournées sur Vous alors que vous n’êtes que des poussières que le souffle des puissants disperse à sa guise.

Tout cela parce que vous êtes seuls, égoïstes, sans un regard pour les Autres, trop souvent semblables à vous, alors que si vous vous étiez rendu compte qu’ensembles vous deveniez une poussière plus difficile à déplacer, et bien vous auriez franchi un sacré pas pour avoir une chance de vous en tirer.

dimanche 23 mars 2014

Un temps pour Tout

Il en est de l’espace-temps comme du temps de l’espace, car si le premier s’occupe de nous situer à une période donnée, le second nous situe lors d’un épisode climatique à un endroit donné.
Vous suivez ?

On peut donc dire que les deux notions sont nécessaires à notre existence  et que nous ne sommes rien si nous ne pouvons nous situer à tout moment dans ces deux locutions qui donnent des temps pour tous même si tous n’ont pas le même temps, ni l’impression de vivre en même temps. Comment le pourraient-ils si l’image de la terre à un laps de temps donné comporte cependant 24h et que la planète bleue en passe cependant par toutes les couleurs du temps.
Vous suivez toujours ?

Il est donc temps de voir si le temps à une influence sur l’écoulement du temps.
Ne dit-on pas que sous un temps gris le temps nous semble interminable alors qu’un temps ensoleillé nous fait paraître le temps d’en profiter beaucoup trop court ?
Et pourtant le temps de clarté en été est plus long que sous le temps maussade d’hivers !
Tout est donc bien relatif comme disait Einstein en son temps qui consacra une bonne partie du sien à en déterminer le modèle mathématique sans s’occuper d’une quelconque relation avec le temps qu’il faisait à ce moment-là.
Une petite pause ?

Et bien non car je n’ai pas le temps, voulant profiter moi aussi du beau temps qu’il fait pendant qu’il en est encore temps et avant qu’il ne lui prenne l’envie de passer son temps à être maussade.

Mais qu’en est-il alors du temps du verbe alors que si l’on en croit la Bible, « Au commencement était le Verbe », ce qui laisse entendre que le verbe était là avant même que l’on ait une notion du temps et donc que le temps n’était ni beau ni mauvais puisque n’existant pas.
A quoi nous sert-il alors de vouloir situer celui-ci au présent, passé voire futur alors qu’Il est, un point c’est tout…
Mais je m’égare car je ne suis point ici pour vous parler du verbe mais du temps, surtout si le temps m’enclin à sortir profiter du temps présent en ne sachant pas ce que le temps futur nous réserve comme temps.
Il reste quelqu’un ?

Juste un aparté pour préciser que lors d’une tempête, ce n’est pas parce qu'on a du vent que le temps pète (Quoique !)…

Je vais à présent vous laisser vaquer à des occupations qui vous laisseront un temps, que je vous souhaite long, de profiter d’un temps, que je vous souhaite beau.
Qui a dit « Il était temps ! » ?

Une prochaine fois je prendrai le temps de vous parler de la relativité du temps qui s’il est beau pour les uns peut être mauvais pour les autres car là aussi tout est relatif…

J’espère que le temps vous laissera encore le temps de m’en consacrer un petit peu dans cet espace à l’écart de l’un et de l’autre temps.




mercredi 1 janvier 2014

2014

2014…..
Que pouvons-nous nous souhaiter pour une année qui n’annonce même pas une fin du monde, comme 2012, ou qui ne se termine pas en 13 comme celle qui vient de s’achever ???
Pas simple…
Bon à la rigueur :
- Que le ciel ne nous tombe toujours pas sur la tête.
- Que le maire élu soit celui pour lequel notre choix se sera porté.
- Que l’élu aux Européennes de nos vœux, s’il est élu, ne nous fasse pas trop honte. (Vu le niveau local ce ne devrait pas être trop difficile)
- Que l’équipe de France veuille bien descendre du bus et faire le boulot pour lequel elle est « grassement » payée.
- Que l’augmentation des diverses taxes et impôts nous laisse de quoi vivre, et non pas survivre, jusqu'en 2015.
- Que ceux qui ont un boulot le garde (même si c’est celui de retraité qui est un boulot à plein temps, n’en déplaise aux médisants) et que ceux qui n’en n’ont pas en trouve un (si tel est leur désir).
- Que la gauche qui est au gouvernement se rappelle enfin qu’elle n’a pas été élue pour faire une politique de droite. En plus comme elle n’a pas la formation pour cela, elle fait mal son boulot, automatiquement. Déjà que la droite foutait le bazar quand elle en faisait une….
- Que l’on arrête d’envoyer dans des pays qu’ils ne veulent pas connaitre, des gens qui n’ont rien, à priori, contre ceux qui y vivent, et cela sous prétexte que sinon cela va être l’enfer sur terre alors que pour l’instant c’est plutôt nous qui le déchaînons là où nous allons.
- Que ceux qui habitent les « hautes sphères » se rendent enfin compte que lorsque les conséquences de leurs conneries commencent à mouiller la semelle de leurs mocassins de marque, cela fait déjà un paquet de temps que la plèbe des niveaux inférieurs est dedans jusqu'au cou.
- Que malgré le peu de temps que nous avons de disponible, nous en trouvions un peu pour faire un vœu et qu’il se réalise (surtout s’il n’est pas égoïstement à l’attention de notre seule personne).
- Que l’on soit toutes et tous là dans un an pour se souhaiter une bonne année 2015 et plus si affinités.

Bonne et Heureuse Année 2014