Where are you? => In Nobody Land

Vous ne trouverez en ce lieu que délires et idées sensées, à vous de faire le tri.
Croire que vous sortirez d’ici enrichis n’est pas une erreur hors matériellement parlant
Vous êtes dans un morceau d’éternité dédié à ce que nous sommes
: RIEN

Ici veut se reposer the Men at Work

Vous qui passez pour me voir
Ou
Peut être me dire bonsoir
Ou
Bonjour même le soir

Je me ferai un devoir
A
Répondre sans sursoir
A
Votre quête du Savoir

Qui suis-je?.........................................Moi
D'où vient le vent?.............................Ca dépend
Qui a-t-il après l'infini?.....................Rien
Qui a-t-il eu avant le Big Bang?.......Nous

dimanche 25 mai 2014

Tous des veaux !

Toutes ? Oui toutes aussi, mais des vachettes alors…
Y a la grande "Blonde d’Aquitaine" qui gueule partout, avec sa copine "Charolaise", que les "Camargue" avec leur robe noire ne sont pas clairement de chez nous et qu’il faudrait les renvoyer dans leurs prés au-delà du delta du Rhône pour retrouver leurs copines "Guelmoise" voire située encore plus au sud.
Je crois cependant, que même Elle, ne saurait laisser entendre un problème sur les origines de la "Corse" dont la couleur de robe est aussi sombre que les idées de vengeance de leurs propriétaires en cas de sous-entendus… C’est dû au soleil, un point c’est tout…
Pourtant Elle devrait bien finir par admettre que le mélange des races est un fait qui ne peut être nié et que les "Normande", "Bretonne pie noire", "Blanc bleu", "Vosgienne" et même les "Prim’ Holstein" en sont la démonstration avec le fait qu’elles ne s’en portent pas plus mal.
Bon d’accord il y a bien la "Bazadaise" qui laisse entendre que c’est un peu le foutoir dans ses origines, mais après deux verres de Bordeaux elle s’en fout complètement.
Elle devrait cependant se méfier la grande blonde car contrairement à la "Gasconne" son teint légèrement halé pourrait bientôt la faire prendre pour une "Aubrac" avec tous les soupçons allant sur une ascendance possible avec des "Brune de l’Atlas".
Et puis à l’autre extrémité du pré il y a l’autre grande gueule matinée de "Ndama" et d’ "Abondance" qui prêche la révolution contre les riches éleveurs et vomit sa haine des médias quand c’est à eux qu’il doit de passer de statut de bête à viande, à laitière qu’ils viennent traire quand ils ont besoin de faire un papier sur les problèmes du cheptel Français face au capital. Sont cons aussi les journalistes de ne pas s’être encore rendus compte que si ce qu’il dit est souvent vache, il n’en n’est pas une. Bilan ils repartent souvent la queue entre les jambes… Enfin je m’entends….
Et pendant tout ce temps-là les "Montbéliarde", "Limousine", "Rouge Flamande", "Solers" et autres "Jersiaise" se cachent derrière des couleurs qui se veulent politiques pour opiner tantôt  aux propos de l’Une comme de l’Autre.
Il est vrai que le discours des taurillons "Tarentaise", toujours en train de se battre, du haut de leurs buttes à la droite du pré, s’infléchit trop dans le sens de celui de la Blonde tandis que la litanie des bœufs "Parthenaise" ne rassemble plus les bestiaux de la gauche du troupeau, qui sont de ce fait en déshérence et font de moins en moins entendre leurs voix.
Reste l’espèce d’aurochs "Brune", avec sa position centrale. Mais ses idées, parfois prémonitoires qui durent et perdurent à en devenir dépassées, sont rendues inaudibles du fait d’un troupeau raréfié par des départs vers d’autres croisements, et c’est dommage car c’est par le consensus que nous pourrions progresser.
Difficile avec tout ce tintouin de faire croire que nous sommes un même cheptel fier de ses origines métissées et avec un désir d’avenir commun. Le flux et le reflux des opinions suivant le fait de savoir pour quelle race les camions de l’abattoir seront les plus nombreux fait que le murmure des indécis finit par couvrir les voix qui nous parlent du réchauffement climatique et de la prochaine problématique de trouver du fourrage.
Et tout cela avec un truc qui énerve tout le monde par-dessus tout, c’est cet abruti de coq monté sur son tas de fumier qui nous réveille tous les matins en gueulant que tout va bien, que c’est un autre jour et qu’il nous faut nous lever alors qu’on sait très bien que si le camion passe on ne verra pas le soir.
Quel con !

Et nous comme des veaux, on se lève…